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Recommandations d''Emmeline

14 Avril 2023 , Rédigé par GrantEcart Publié dans #Recommandations, #Mes Préférés

Maya Angelou

Je sais pourquoi chante l'oiseau en cage

Critique par Eva :

Ce livre, qui n’est pas un essai mais un recueil de souvenirs, peut être vu comme un récit initiatique, un récit d’apprentissage. Maya Angelou raconte des événements qui ont marqué sa vie, certains drôles, d’autres importants, d’autres très graves, comme son viol à l’âge de huit ans, par le compagnon de sa mère, avec la période de mutisme qui s’en est suivie, et la culpabilité qu’elle a éprouvée.Dès son plus jeune âge, Maya va être en contact avec des personnes non conventionnelles, notamment deux femmes fortes et pourtant très différentes l’une de l’autre: sa grand-mère paternelle et sa mère, qui lui ont toutes deux montré le chemin pour être une femme libre et indépendante. Elle va également avoir accès aux livres et à l’éducation, à une période où cela était rare, et encore plus lorsqu’on était une femme noire.Sa grand-mère est une femme très religieuse qui, bien qu’elle soit noire dans l’Arkansas, a réussi à devenir patronne d’une épicerie et propriétaire de terrains sur lesquels habitent des Blancs. La mère de Maya est bien différente : elle vient d’une famille de mafieux et ne se préoccupe pas des conventions et du qu’en-dira-t-on, que ce soit sur le plan personnel comme sur le plan professionnel. Si elle n’est pas très impliquée dans l’éducation de sa fille, elle lui apporte son soutien dans ses choix de vie, notamment quand Maya souhaite devenir contrôleuse dans les tramways, un poste qui était à l’époque interdit aux Noirs.

Fabien : Je voulais donner une seconde chance à Maya (eh oui, je l'appelle déjà Maya:) et bien m'en a pris car ce roman est bien plus fort (inspiré) que le suivant (ci-dessous).

 

Rassemblez-vous en mon nom

Silhouette imposante, port de tête altier, elle fait résonner la voix d’une femme noire, fière et volontaire, qui va devoir survivre dans un monde d’une extrême dureté, dominé par les Blancs. Une voix riche et drôle, passionnée et douce qui, malgré les discriminations, porte l’espoir et la joie, l’accomplissement et la reconnaissance, et défend farouchement son droit à la liberté.

Après l’inoubliablement beau Je sais pourquoi chante l’oiseau en cage, Maya Angelou poursuit ici son cycle autobiographique.
Maya Angelou fut poétesse, écrivaine, actrice, militante, enseignante et réalisatrice. Elle a mené de nombreux combats avant de devenir une icône contemporaine qui a inspiré la vie de millions de personnes. Elle a côtoyé Nelson Mandela, Martin Luther King, Malcolm X et James Baldwin. À sa mort, Michelle Obama, Rihanna, Oprah Winfrey, Emma Watson, J. K. Rowling et beaucoup d’autres encore lui ont rendu hommage.

 

Fabien : Je ne veux pas être rabat joie mais bof. Se lit très bien et très vite... La somme des personnages cotoyés ne lui donne à mon avis pas beaucoup d'avantages. Mais je ne suis qu'un homme, blanc de surcroit. Les critiques me donnent tort.

Un océan de rouille

Christopher Robert Cargill

Pendant des décennies ils ont effectué les tâches les plus ingrates, ont travaillé sur les chantiers les plus dangereux. Ils nous ont servi de partenaires sexuels, se sont occupés de nos malades et de nos proches en perte d'autonomie. Puis un jour, face à notre refus de les émanciper, certains d'entre eux ont commencé à nous exterminer. Quinze ans après l'assassinat du dernier humain, les Intelligence-Mondes et leurs armées de facettes se livrent un combat sans merci pour la domination totale de la planète. Toutefois, en marge de ce conflit, certains robots, en perpétuelle quête de pièces détachées, vivent en toute indépendance,le plus loin possible des Intelligence-mondes. Fragile est l'un d'eux. Elle écume l'océan de rouille à la recherche de composants à troquer et elle défendra sa liberté jusqu'à la dernière cartouche, si nécessaire.

Fabien : d'emblée désarçonné par l'entame, je me suis pris au jeu (?) pour ne plus lâcher jusqu'à la fin. Finalement pas une si bonne idée que cela d'espérer la disparition de l'homme ?

« Il n’y a qu’une seule chose à savoir sur la fin des machines : quand elles sont proches de la mort, elles se comportent comme les humains. Or on ne pouvait pas faire confiance aux humains. »

L'homme qui savait la langue des serpents

Andrus Kivirähk

Voici l'histoire du dernier des hommes qui parlait la langue des serpents, de sa sœur qui tomba amoureuse d'un ours, de sa mère qui rôtissait compulsivement des élans, de son grand-père qui guerroyait sans jambes, de son oncle qu'il aimait tant, d'une jeune fille qui croyait en l'amour, d'un sage qui ne l'était pas tant que ça, d'une paysanne qui rêvait d'un loup-garou, d'un vieil homme qui chassait les vents, d'une salamandre qui volait dans les airs, d'australopithèques qui élevaient des poux géants, d'un poisson titanesque las de ce monde et de chevaliers teutons un peu épouvantés par tout ce qui précède.

Peuplé de personnages étonnants, empreint de réalisme magique et d'un souffle inspiré des sagas scandinaves, L'Homme qui savait la langue des serpents révèle l'humour et l'imagination franchement délirante d'Andrus Kivirähk. Le roman, qui connaît un immense succès en Estonie depuis sa parution en 2007 (plus de 40 000 exemplaires vendus pour un pays d'à peine 1,4 million d'habitants) retrace dans une époque médiévale réinventée la vie peu banale d'un jeune homme qui, vivant dans la forêt, voit le monde de ses ancêtres disparaître et la modernité l'emporter. Une fable ? Oui, mais aussi un regard ironique sur notre propre époque, comme le souligne Jean-Pierre Minaudier dans une postface bien renseignée.

Andrus Kivirähk est un écrivain estonien né en 1970 à Tallinn. Véritable phénomène littéraire dans son pays, romancier, journaliste et essayiste, il est l'auteur d'une oeuvre déjà importante qui suscite l'enthousiasme tant de la critique que d'un très large public, qui raffole de ses histoires. Andrus Kivirähk écrit des romans et des nouvelles, des pièces de théâtres, des textes et des scénarios de films d'animation pour enfant

Jean-Pierre Minaudier ,le traducteur, est né en 1961 à Lyon. Ancien élève de l'École Normale Supérieure, professeur d’histoire en hypokhâgne et khâgne, traducteur, il est également chargé de cours d’histoire estonienne et de traduction littéraire depuis l’estonien à l’INALCO et enseigne le basque à la Maison Basque de Paris. Son temps libre est assez compté.

Fabien ,le lecteur, s'est vu dévorer ce livre après bien des interrogations tout au long du livre. J'avoue que la postface apporte bien des lumières. Toutes ?

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